L'HISTOIRE DE LA SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE

FONDATION DE LA SOCIÉTÉ D’AGRICULTURE DU COMTÉ RICHELIEU NO 2 1849

Les sociétés d’agriculture se sont formées avec l’évolution de l’agriculture canadienne. Le cultivateur du Bas-Canada est perçu comme un expert dans l’exploitation de sa ferme. Il a changé sa technique de rendement agricole par l’utilisation d’engrais naturel et chimique ; un nouveau système de rotation des semences ; un espace plus vaste pour le pâturage des animaux. On améliore la navigation pour l’exportation des produits agricoles vers les pays étrangers.

Alors, on a fondé les sociétés d’agriculture par comté afin de mieux gérer l’avancement agricole en créant des fermes modèles avec écoles d’agricultures. C’est ainsi que la Société d’Agriculture du Comté Richelieu est incorporée, le 5 février 1849. Elle célébrera son 160ème anniversaire en 2009, elle est l’une des plus vieille au Québec.



L’AGRICULTURE DANS LE BAS RICHELIEU

La Seigneurie est établie sur un sol fertile peu accidenté, les deux tiers de sa superficie sont cultivés. Une seule partie est encore boisée en 1830. On y cultive du blé et des graines tels l’avoine et le seigle. Cependant la culture la plus productive est la patate. Tout au cours du XIXième siècle, la production de blé est suffisante pour permettre la vente de la moitié des récoltes. Contrairement à ce que l’on pourrait croire aujourd’hui le mouton représentait le cheptel le plus important à cette époque. Là comme ailleurs, on réorganise la production agricole en fonction de la demande. Peu à peu, l’industrie laitière prit une place importante pour devenir aujourd’hui la principale activité agricole.

L’économie du Bas-Richelieu est depuis toujours, axée sur l’exploitation agricole. Le travail de la terre et l’élevage nécessitaient de nombreux bâtiments qui avaient chacun un rôle bien précis à jouer. Les bâtiments de ferme dispersés autour de la maison, construite en bois, la plupart du temps, eurent, à l’instar de la maison, à subir des influences culturelles. On remarque aussi les clochetons situés ai faite des granges et qui servent à la ventilation de celle-ci. En pénétrant dans l’arrière-pays, on sera frappé par la présence de fermes modernes avec leurs hauts silos qui témoignent la richesse des terres du Bas-Richelieu.

Les étables servent à abriter les nombreuses bêtes à cornes qui sont le reflet d’une spécialisation centenaire vers l’industrie laitière. Les différentes laiteries qui font parties de l’ensemble des fermes et, qui servaient à la conservation des produits laitiers, illustrent bien ces phénomènes. L’élevage spécialisé dans le Bas-Richelieu n’est pas fréquent il ne reste que quelques poulaillers prouvant cet état des choses. Nombreux sont, par contre, les remises et les hangars qui jouaient de multiples rôles dans la vie de l’habitant : abri pour animaux, les récoltes et les instruments aratoires, ateliers, etc…

PREMIÈRE RÉUNION DE LA SOCIÉTÉ D’AGRICULTURE

Fonds de la Société d’Agriculture No2 cette partie du Comté de Richelieu. Vous êtes invités à une assemblée publique des souscripteurs qui comprend les paroisses de Saint-Ours, Saint-Aimé, Sorel et Sainte-Victoire tenue suivant la loi après avis public donné pendant deux dimanches au village de Saint-Ours, lundi le 5 février 1849 sous la présidence de Jacques Dorion, écuyer, le plus ancien Juge de Paix dudit comté présent à cette assemblée les Messieurs suivants furent élus aux charges mentionnées vis-à-vis leurs noms respectifs :

Charles Duchesnay, écuyer, Président Saint-Ours
Aimé Massue, écuyer, Vice-Président Saint-Aimé
John George Crébassa, Secrétaire Sorel
W. Guillaume Nelson, Trésorier Sainte-Victoire

Suivent les membres élus à la même assemblée
Léonard Chapdeleine de Saint-Ours
Prisque Gravelle de Saint-Ours
Capitaine Joseph Bonin de Saint-Ours
W Jos Lamère de Sorel
J. Baptiste Mignault, écuyer, de Sorel
George Branly de Sorel
G. Dérocher, écuyer, de Saint-Aimé
Francois Daunais de Saint-Aimé
Capitaine Valois de Saint-Aimé
Paul Dufault de Sainte-Victoire
Joseph Mathieu, père, de Sainte-Victoire

Fait à Saint-Ours le 5 février 1849
et certifié fidèlement

Jacques Dorion Président
John George Crébassa Secrétaire

LES ANNÉES 1880

Les directeurs représentent chaque municipalité. Une publicité est émise dans le Sorelois, pour le programme de l’exposition. Il y aura du taureau le « Jonh A » et les taureaux Durham et le Commet sont vendus à l’enchère au montant de 95,00$. Les juges des concours venaient de Verchères, Berthier, Pierreville, Saint-Hugues et Saint-Denis. Les déplacements sont payés aux frais de la Société d’Agriculture. La Société est desservie par la Banque Molson de Sorel.

La prochaine exposition agricole et industrielle aura lieu à Sorel, le 27 septembre 1882. Des exigences sont requises pour cette exposition : une plate-forme, des gardiens pour les enclos et l’entrée gratuite pour tout le monde. Un marchand de Berthier offre la graine de trèfles au plus bas prix pour ensemencer. La Société a acheté le boeuf « Heather Jack » pour la paroisse de Saint-Marcel. Un fonds sera créé pour la construction d’un édifice et d’un hangar qui devront servir au prochain concours.

Il y aura achat d’un terrain pour la construction des bâtisses qui serviront pour des expositions futures et de fixer la permanence à Sainte-Victoire. La réunion des directeurs se tient à la salle publique de Sainte-Victoire.

L’assemblée des directeurs se tient à l’Hôtel Bourque de Sorel. La Société a obtenu une subvention du gouvernement pour acheter des animaux de reproduction. Les réunions des directeurs ont eu lieu à Saint-Ours en 1888 et à Saint-Roch en 1889.

LES ANNÉES 1890

La Société accepte que Messieurs Gundlack et Ethier, hôteliers de Sorel aient le droit de vendre des boissons alcoolisées à l’exposition agricole. Elle tiendra en 1894, une exposition régionale qui comprendra les comtés Richelieu, Verchères et Yamaska. Les juges pour le concours sont pour Richelieu : LP Cardin, Louis Morin et A Bruneau ; Verchères : Ovila Bernard, Alphonse Dupré et Louis Langevin ; Yamaska : Félix Gouin, Télesphore Pérusse et Olivier Salvas. Le comité régional est formé : LP Cardin Président, Félix Gouin et Ovila Bernard Vice-présidents et Hercule Paul Hus Secrétaire. Mademoiselle Lassisseraye tiendra le restaurant ouvert sur le terrain de l’exposition.

Les assemblées des directeurs se tiennent à Sainte-Victoire. La Société construira des silos à grain dans certaines fermes de la région. L’exposition agricole aura lieu sur la terre de Hercule Paul Hus de Sainte-Victoire. Une demande d’exposition régionale des 4 comtés : Verchères, Richelieu, Assomption et Chambly a été proposée. Un banquet est prévu pour cette occasion et les curés du comté sont invités. Il s’agit des Révérends Frères du Collège de Saint-Ours et de Saint-Aimé. Cette année, la Société a visité les silos à grain du Comté Richelieu. Elle achète d’autres silos à grains pour la productivité de la Société.

En 1898, on a formé un Club Agricole et Athlétique à Sorel, fondé par jean Baptiste Vanasse. Une assemblée des directeurs se tient à Saint-Ours en 1899 et des expositions d’animaux, de produits agricoles et des manufactures domestiques auront lieu. Le secrétaire achètera des graines pour ses membres pour cette année, puis, il payera les dépenses de la Société. Une autre réunion s’est tenue à l’Hôtel Carleton de Sorel. Un prix sera alloué pour les fermes les mieux tenues, pour les labours, pour les meilleurs étalons et les vaches laitières.

LES ANNÉES 1900

Une assemblée des directeurs s’est tenue à l’Hôtel Carleton à Sorel. La Société demande à la Cité de Sorel un montant pour distribuer un prix à la prochaine exposition sur le terrain du Club Athlétique Agricole de la Cité de Sorel. En cas de refus l’exposition aura lieu à Saint-Ours.

Une réunion se tient à la salle publique de Sainte-Victoire dans les buts de choisir et de fixer d’une manière permanente le site et l’endroit de l’exposition. Elle devra tenir à l’avenir ses expositions agricoles et industrielles sur le terrain de Jean-Baptiste Lavallée de sainte-Victoire. Un montant sera alloué pour la surveillance sur le site de l’exposition. Un prix est ajouté pour la classe de taureaux croisés.

L’assemblée se tient à l’Hôtel Carleton de Sorel. M. Villiard avocat et secrétaire du Club Athlétique Agricole de la Cité de Sorel donne le droit à la Société, de tenir une exposition agricole et industrielle sur son terrain situé dans la ville de Sorel sans aucune rémunération. La Société s’engage à remettre la piste et l’entourage du rond dans les mêmes conditions qu’elle le prendra. L’assemblée soumet une requête contenant une demande au gouvernement fédéral, de bien vouloir établir dans l’endroit le plus convenable des comtés de Bagot, Saint-Hyacinthe, Drummond et Yamaska, une succursale de la ferme expérimentale d’Ottawa.

Une autre réunion s’est tenue la salle publique de Sainte-Victoire. L’assemblée propose qu’un montant de $14,000 soit offert pour le terrain. Il est situé au rang Nord et son numéro de lot est 280 du cadastre de Sainte-Victoire. Une réunion des directeurs se tient à l’Hôtel Balmoral de Sorel. M » Cardin donne lecture d’une lettre de l’Honorable Ministre de l’agriculture, Jules Allard, promettant un octroi à la Société pour les bâtisses permanentes sur son terrain. Il faut aussi faire des réparations sur la grange et les nouvelles bâtisses.

Les juges sont nommés pour l’exposition de l’an prochain et un montant est alloué pour la fanfare de Saint-Ours. Les arbres ont été coupés sur le terrain l’an passé. Ils sont donnés à M Ethier. Il s’oblige en bon père de famille d’entretenir les bâtisses, clôtures, et en plus de réparer à ses frais la clôture et de clouer des planches aux bâtiments.

LES ANNÉES 1910

Une assemblée s’est tenue à la salle publique de Sainte-Victoire. Les directeurs proposent que l’exposition ait lieu sur leur terrain l’an prochain. Une requête est envoyée à M. Larvel gérant de la South Shore de bien vouloir prolonger sa ligne en passant par Sainte-Victoire. Une somme est allouée pour le loyer, les jeux et les liqueurs douces sur le terrain de l’exposition.

Une réunion spéciale se tient à la salle publique de Sainte-Victoire. L’assemblée propose qu’un directeur soit autorisé à voir le Ministre de l’agriculture pour savoir s’il voulait faire installer une machine à battre le trèfle dans le comté de Richelieu avec un octroi de $250.

Une assemblée des directeurs s’est tenue à Sainte-Victoire. On propose que soit autorisé à faire faire un pavillon de 40X20 par soumission et de faire disparaître la vieille bâtisse sur le terrain de l’exposition. Une assurance doit être prise pour assurer les bâtisses et le terrain de l’exposition. Un concours de banquiers canadiens est émis pour les membres.

Une réunion spéciale se tient à Sainte-Victoire. L’assemblée propose de donner deux médailles en faveur de l’industrie laitière. Une lettre est postée au Ministre de l’agriculture pour un octroi, Pour une exposition d’étalons et de taureaux. Il faut envoyer les plans et devis à Québec pour bâtir une bergerie, une porcherie et un pavillon pour servir d’abri, en cas de mauvais temps sur le terrain de la société. La société a acheté une batteuse de trèfles pour les municipalités de Saint-Roch et de Saint-Aimé. Un concours de 5 récoltes : l’avoine, le blé, l’orge, les patates et le blé d’Inde aura lieu l’été prochain.

La nouvelle bâtisse est construite en bois de 1 ½ pouces pour les cochons. Elle aura des portes stables et des pentures ; ses châssis sont supprimés et le pilote sera parti sur terre. La grande bâtisse sera lambrissée dans les pignons, une porte dans la cloison du pavillon. L’entrepreneur devra ajouter des tablettes de chaque côté de la cloison du pavillon plus long et plus large. L’argent sera remis si l’ouvrage est bien fait et terminé pour le 15 septembre 1919.

LES ANNÉES 1920

Des assemblées se tenaient à Sainte-Victoire. Les directeurs ont amélioré les bâtisses, la construction de deux bâtiments pour le bétail pour abriter 250 bêtes. Ils doivent être peinturés blancs et les découpages soient faits en vert avec deux couches de peinture. La cloison de la bâtisse des cochons et des moutons est peinturée sur une hauteur de 4 pieds. Il faudrait rebâtir les bâtisses des chevaux et en construire une double de 45 pieds. Les directeurs proposent que la police de la commission des liqueurs doit être présente les jours d’exposition, voir à l’application de la loi et le maintien de l’ordre sur le terrain.

Le secrétaire de l’école de Sainte-Anne-de-Lapocatière annonce une vente de chevaux. Les directeurs proposent la construction de nouvelles bâtisses d’environ 100 pieds pour les bêtes à cornes et une petite pour les légumes et les volailles. La Société désire acheter un cheval percheron du nom de « Brillant ». Un montant est alloué pour le prix du concours les jeunes éleveurs.

LES ANNÉES 1930

Une réunion spéciale s’est tenue à la salle publique de Sainte-Victoire. La société a recommandé au service de l’élevage l’inspection du cheval percheron. Il devra remplacer celui de Saint-Louis qui a été vendu à l’encan. Le président est autorisé à signer le contrat pour la Société au sujet du chaval. L’étalon est classé par l’inspecteur de manière à participer à l’aide fédérale provinciale. Il est autorisé qu’un permis soit accordé aux étalons, poulains, brebis, vaches croisées, les lapins chinchillas et de Flandre.

La Société accorde les droits de permis pour les restaurants, jeux et autres privilèges. Ceux-ci sont cédés et annoncés à la porte des églises dans les paroisses environnantes. Elle demande de faire des cartes d’entrées pour les articles à exposer sur le terrain, programme, bannière, affiches et annonces.

La construction d’un nouveau pavillon pour les bêtes à cornes et chevaux sur le terrain de l’exposition. Il faut faire des réparations à l’écurie déjà construite et voir à l’amélioration du chemin aux abords du terrain. Elles seront sous la responsabilité de Monsieur Beaudreau. Une estrade est installée sur le terrain de l’exposition pour le Club Amateur de Saint-Ours. Il faut remettre les écuries du côté Nord sur pilotis. La Shawinigan Water and Power vient d’installer l’électricité sur le terrain de l’exposition.

Les chevaux sur voiture seront attachés en entrant sur le terrain et détachés pour en sortir. Il faut engager un policier de Sorel, lors de l’exposition, pour la vente de crème glacée, liqueurs douces, cigares et cigarettes et jeux permis par la loi. Il devra faire observer les règlements.

Les étalons percherons et standarts : «Bandel» à Charles Tucker de Saint-Robert, et «Larry» à Aimé Gendron de Saint-Ours sont recommandés pour l’obtention de la prime d’aide Fédérale et provinciale pour l’année en cours. La Société d’agriculture recommande les chevaux : «Candy et Jonas» à Israël Bibeau de Sainte-Aimé et «Bécon» à Henri Bellehumeur de Bécancour pour fin de reproduction, avec les avantages offertes pour l’amélioration de l’espèce chevaline.

LES ANNÉES 1940

Une réunion s’est tenue à la salle publique de Sainte-Victoire. La Société engage les amusements « Alma » de livrer les noms exclusifs et privilèges afin d’offrir tous les « rides mécaniques show » variés pour les deux jours d’exposition. Monsieur Almer s’engage à fournir les acrobates pour les trois jours sur le terrain. Il y aura achat de linge bleu, blanc et rouge pour faire les décorations pour le théâtre en face du grand stand et coulisse. Une troupe de variétés canadiennes représentées par Achille Mathieu de Montréal fournira les artistes.

La Société achète l’étalon canadien de Carmel Descôteaux pour Ubal Bibeau de Saint-Aimé ; un cheval noir d’Ernest Sylvestre pour Joseph Parent ; et un autre étalon de race belge « Tondale de Lys » pour Aimé Gendron de Saint-Ours. Il y aura des courses de chevaux de trois classes différentes.

Les demoiselles devront placer le linge des exposants en haut, dans la bâtisse pour les arts domestiques et en bas, dans la salle à manger tenue par Omer Trudel de Sorel. La Société retirera les classes des arts culinaires, des travaux fantaisies et autres…qui seront remplacées par les classes locales des Fermières. Les Cercles des Fermières sont avises pour venir rencontrer les présidentes de chaque Cercle. Celles de Sainte-Victoire demandent une liste de 36 classes.

En raison de la guerre 1939-45, nous demandons aux cultivateurs et au service d’autobus, qu’ils accordent un permis pour le transport durant les deux jours d’exposition. Beaucoup de gens travaillent pour les fins de guerre à Sorel et le trajet est environ 16 milles aller-retour.

Il faudra acheter une pompe électrique et le tuyau nécessaire pour donner l’eau aux éleveurs sur le terrain. Elle servira à abattre la poussière dans l’entrée par les trucks de Saint-Ours.

En 1949, un événement important vient couronner le 100° anniversaire de fondation de la Société d’agriculture. Une réception officielle est célébrée avec un banquet à l’occasion du centenaire, le 31 août à la salle publique de Sainte-Victoire. Les invités d’honneur à cette réunion sont : Arthur Proulx prêtre spirituel, Maurice Duplessis Premier Ministre du Québec, Honorable Adélard Godbout M.P.P., Laurent Barré Ministre de l’Agriculture du Québec, Honorable Antonio Élie M.P.P., Gérard Cournoyer M.P.P., Bernard Gagné M.A.L., J.C.A. Turcotte, Honorius Michaud Avocat, Lucien Lachapelle, Charles Aimé Arpin.

LES ANNÉES 1950

Une assemblée spéciale s’est tenue à la Corporative Agricole de Sorel, rue Royal. Il a une possibilité de déménager l’exposition agricole à Sorel dans 3 ans. Le déménagement doit donner les quatre bâtisses pour le bétail du terrain de Sainte-Victoire au terrain des écuries à Sorel par Armand Péloquin.

Les bâtiments sur le terrain de Sainte-Victoire : poulailler, porcherie, écurie, grand stand, petite bâtisse des juges et lingerie sont vendus aux portes de l’église de Sainte-Victoire.

Gérard Tellier de Saint-Ours : porcherie, lingerie et estrade.
Armand Dufault de Sainte-Victoire : bâtisse à linge et arts domestiques.
Lucien Saint-Martin de Sainte-Victoire : porcherie, bâtisse des juges et billet.
Gaston Marchand de Saint-Ours : poulailler, estrade et porcherie.
Pierre Daunais de Sainte-Victoire : poulailler.

La Société vend le terrain de l’exposition de Sainte-Victoire à Ernest Donais du même lieu. Elle achète un terrain de la ville de Sorel en 1957 pour fin d’exposition agricole. La Société loue le Colisée Cardin et le terrain pour un bail de 10 ans, devant le notaire l’Heureux. Un projet est en route pour la construction de bâtisses à foin, les porcs et moutons sur le terrain du Colisée.

L’exposition aura lieu sur la Piste Royale à Sorel. La Société a engagé le Show pour toutes les autres attractions. Les curés du comté sont contre les expositions le dimanche.

La Société a acheté un étalon « Don Juan » de Léopold Grandmaison des Deux-Montagnes pour Philippe Joyal de Sorel.

LES ANNÉES 1960-70

La Société décide d’agrandir le terrain de l’exposition agricole et de clôturer. L’assemblée propose de construire la bâtisse no 6 du Palais agricole. L’électricité sera installée dans chaque bâtisse avec un chemin au milieu de 18x36. Deux restaurants et une estrade se sont rajoutés aux bâtisses. Les kiosques du palais agricole sont à la disposition des articles d’artisanat.

En 1964, il y aura parade des majorettes et des concours pour les duchesses. Le cercle des Fermières du Comté soit inclus à U.C.F.R. de Saint-Aimé.

Le Club Richelieu organise un Bingo à tous les ans. L’Association Western présentera un Horse Show et une soirée bavaroise. Le cirque est organisé par Beauce Carnaval.

LES ANNÉES 1980

La Société d’Agriculture tient toutes ses assemblées et réunions à Sorel. Le bingo est organisé à l’avenir par Monsieur Labbé. Une réunion a eu lieu pour discuter de la construction d’une nouvelle bâtisse de 100x220 qui servirait pour le jugement des animaux. Cette demande a été faite à la ville de Sorel par Jean-Louis Leduc. La Société envisage l’implantation d’un casino à l’exposition agricole.

Les artistes à l’exposition de 1984 sont : la chanteuse Diane Lemoine, les orchestres de Stéphane Laforest et Miller de la soirée Brasserie O’keefe, le western avec Bobby Hachey et la démonstration de danse avec Marcel Lefebvre.

La Société propose de déménager la bâtisse no 1 et de la réduire à 80 pieds de longueur ; de construire la nouvelle à la place de l’autre. Une décision a été prise définitivement de démolir le bâtiment no 1. Des rénovations sont faites sur les bâtiments 2,3, et 4 et le contrat est donné à André Villiard.

Les activités à l’exposition agricole sont réparties comme suit : Colisée : kiosques, spectacles et bar – Palais agricole : artisanat et agro-alimentaire. Le Cirque est accordé à Beauce Carnaval pour cette année. La Société établit un concours hippique et expose des petits animaux de ferme.

Des travaux d’amélioration seront faits dans les étables : réparation de l’électricité et ajout de 30 buvettes à vaches. On transforme la bergerie en grange-étable et Monsieur Larochelle répare les estrades.

À l’exposition agricole de 1988, il y a une petite ferme pour amuser les enfants et un concours de conduite de tracteurs en collaboration avec la relève agricole.

LES ANNÉES 1990

La Société tient toujours toutes ses réunions à Sorel. Elle achète un drapeau pour les parades des chevaux. À l’exposition de 1990, la Société établit un concours de maïs, avoine, orge et luzerne. Elle met un air climatisé au Pavillon d’accueil en améliorant ainsi la température durant l’été et, aménage une salle d’habillage au Pavillon Saint-Martin.

Mlle Linda Tétreault s’occupe de la partie bouffonnerie pour les enfants. La Société suggère de continuer le Rodéo en y ajoutant d’autres classes. Elle loue le terrain et les bâtisses pour les spectacles à l’Association des chevaux Quater Horse.

La Société a l’intention d’acheter un terrain appartenant à Ivanhoé au meilleur prix possible. Afin d’améliorer les services, il faut construire une nouvelle étable de 52x200 pour les chevaux, couler du ciment dans les stalles de chevaux et ajouter des toilettes et des douches.

Le notaire Lafontaine est autorisé à préparer une nouvelle charte pour la Société d’agriculture du Comté Richelieu. La Société autorise Jean-Pierre Saint-Martin d’écrire un livre sur le 150ième anniversaire de l’agriculture.

La Société accepte la fusion des municipalités de saint-David, Saint-Gérard Majella et Saint-Michel de Yamaska pour rejoindre la Société d’agriculture de Comté Richelieu.

Elle donne l’autorisation qu’un emplacement soit fourni au comité du 150ième pour installer un kiosque tel que le plan fourni.

 

Copyright © 2005-2024
Tous droits réservés
www.societeagriculture.com